UHAKI SAFI ET AVOCATS SANS FRONTIÈRES ONT ECHANGE AVEC LES ETUDIANTS DE LA FACULTÉ DES DROITS/ULPGL.
Réunis dans salle
polyvalente de l’ ULPGL, à l’initiative
de l’ASF, plus d’une centaine d’étudiants de la faculté de Droits de la même
Université ont participé activement à une séance de travail portant sur la
campagne de 16 jours d’activisme
C’est dans le cadre de la mise en œuvre
du projet « Programme d’appui au renforcement de la justice à
l’EST de la RDC, communément appelé UHAKI SAFI » .Avocats sans
frontières (ASF) a organisé ce mercredi 09 décembre 2015 à ULPGL un atelier
d’échange avec les étudiants de la faculté de Droit à l’occasion de la campagne
de 16 jours d’activisme contre les violences sexuelles faites aux femmes. Deux thèmes
ont fait l’objet du débat pendant une demi-journée : Les violations des
droits économiques sociaux et culturels comme frein à la paix et à l’éducation,
présenté par le Chef des travaux de l’UOB Maitre MULIKUZA .Et Le mariage
précoce comme frein à l’éducation de la femme,
thème présenté par Madame WENGA. Ces thèmes ont éclaté en sous thèmes en l’occurrence,
la politique pénale une question efficace du phénomène et des violences basées sur
les genres, les Violences des droits économiques sociaux et culturels comme
frein à la paix et à l’éducation et en fin le mariage précoce comme frein à l’éducation.
Le premier orateur a tourné au tour de trois points dont la politique
pénale elle-même, la politique pénale de la RDC en matière des violences sexuelles,
et la restauration de la politique pénale efficace en RDC. Le constat de Maitre MULIKUZA Chef des travaux
à l’Université Officiel de BUKAVU (UOB)
vis-à-vis de la politique en RDC, est qu’elle est discriminatoire à
l’égard de l’auteur du crime. Il a souhaité à ce que cette politique soit décorative.
Quant au deuxième Orateur, qui a parlé des violations des droits économiques,
culturels comme frein à la paix et à l’éducation. il a subdivisé son exposé
sous trois chapitres : Notions des droits économiques sociaux et culturels,
les violences basées sur les genres et le lient entre les deux expositions, sur
les violations des droits économiques
sociaux et culturels .Ce dernier a demandé aux participants de lâcher face
à la violation des doits économiques car le développement et la paix en est la
dimension.
Le troisième orateur ,madame WENGA qui a exploités le thèmes de mariage précoce
comme frein à l’éducation de la femme s’est beaucoup basée sur les conséquences des mariages précoces dont
la cible des violences , pauvreté , complexes ,… sous thème qui a beaucoup intéressé le
public dont la grande majorité était des femmes
ASF et UHAKISAFI appuient le renforcement de la justice en RDC
A la fin de cette activité Monsieur Jules RHUHUNEMUNGU NYAMUSHEBWA le
responsable des programmes pour UHAKI
SAFI Avocats sans frontières confie « Nous avons basé notre réflexion sur
les violations des droits économiques socio culturels comme frein à l’éducation
et à la paix en RDC et nous sommes focalisés sur le monde Estudiantin pour siccité
le gout de recherche et vulgariser ces nouvelles notions des droits des droits économiques
sociaux et culturels qui jadis ont été oubliés dans notre arsenal juridique et
dans leur applicabilité. » A la question de savoir quelles sont les
stratégies mis en application, pour demander à l’Etat de réagir dans le cadre
des violations des Droits humains, monsieur Jules a fait savoir que celui ci
est le bien fondé de l’activité car UHAKI SAFI et ASF sont un programme d’appui au renforcement de la justice en RDC et pour le faire il faut une
communication avec les partenaires juridiques comme la société civile, les
organisations des étudiants dans le but de les renforcer et prendre des mesures
qui vont pousser l’Etat à opter pour un Etat
des Droits .
Les Droits des femmes bafoués
Les participants se sont engagés à vulgariser
les notions acquises dans les quartiers et Avenues pour être au même diapason
avec d’autres jeunes. RIZIKI MASTAKI Chimène l’étudiante ministère charge du genre au sein de l’ULPG a fait savoir que les femmes sont plus
nombreuse au Congo que les hommes, malheureusement leurs droits sont bafoués. Mais grâce à cette
formation, elles vont tailler flèches de bois pour mettre fin à ces violations
faites aux femmes.
Signalons tout de même qu’à l’occasion de la campagne mondiale de 16 jours
d’activisme contre les violences faites aux femmes, ce programme veut
s’inscrire à celui des nations unies ainsi que du gouvernement congolais, qui
invite tous les partenaires des organisations internationales à tenir des
activités de sensibilisation du public en tenant compte de la thématique
retenue. Les 16 jours d’activisme contre les violaces faites aux femmes
commencent en principe le 25 Novembre de
chaque année, journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes pour se clôturer le 10 Décembre anniversaire de la déclaration
universelle des droits de l’homme ces dates avaient été choisies pour souligner
que ces violences faites aux femmes constituent par ricochet, des violations
des Droits humains. En plus l’année 2015 marque le 25e anniversaire
de cette campagne, à cette occasion les Nations Unies ont demandé aux acteurs
impliqués de réfléchir sur les thèmes de « la paix à la maison, pour la
paix dans le monde faire de l’édiction
sécuritaire pour tous »
Cet atelier est un fruit du programme du Gouvernement congolais d’appui au
renforcement de la justice à l’EST de la RDC (PARJ.E) financé par l’Union
Européenne, la Belgique et la Suède.
Par Daniel Michombero
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