Carnage à MIRIKI : 18 Personnes tuées et une dizaine de blessés.
La tension était
vive ce jeudi 07 janvier à MIRIKI un village situé à plus de 30km à l’Est de
KANYABAYONGA dans le territoire de LUBERO au Nord Kivu, après le carnage de
plus de 18 personnes tuées et 10 blessés graves.
Le village de
MIRIKI se vide progressivement de ses habitants qui fuient des actes des
violation des droits humains qui se vissent actuellement depuis un certain
temps dans leurs milieux , cependant des coups de balles aux armes lourdes
légères et automatiques ont conduit à des manifestations de la population, qui
a vite barricadé des routes et perturber tout mouvement de circulation dans ce
coint de l’Est de la RDC , des jeunes encore dans la fête de la nouvelle année
2016 sont descendus dans la route pour protester contre l’abattoir humain qui a
conduit à la mort de plus de 18 personnes dont 10 par des armes à feu et 8 par
des armes blanches, « Maintenant les jeunes sont descendus dans la route ,ils brulent
des pneus et disent se venger suite à ce carnage, ils sont arrivés cette nuit
les balles ont crépité aux environs de
2h jusqu’à 3h du matin, nous nous sommes
réveillés et nous avons constaté que ces corps humains étaient ici! » ont
enrichi certains témoins rencontrés sur place.
Activités paralysées
et le déplacement de la population
Pendant ce temps
les activités socio économiques sont restées paralyser à KANYABAYONGA,KAINA, et KIRUMBA
toute la journée de ce jeudi 07 janvier, les habitants de la place ont déjà une
idée sur ce carnage « Arriver à 18 personnes aujourd’hui pendant une seule
nuit c’est déjà un carnage comme à BENI, il nous faut une nouvelle vision, mais
la MONUSCO est là et était bien informée de la situation sans rien faire, on
peut venir à n’importe quelle heure et attaquer MIRIKI, la MONUSCO a été
vraiment imprudente, il faut qu’elle se justifie comment les gents sont tués à
quelques km sans son intervention pendant qu’elle a pour mission de protéger, stabiliser
et consolider la paix en RDC » ont ajouté les mêmes sources ; Suite à
ces attaques la population de KIMAKA,MIRIKI, fuient leurs villages et se
dirigent vers KANYABAYONGA,KIRUMBA, à une trentaine de km du centre de KANYABAYONGA
La MONUSCO interviendrait malgré le
temps et le lieu du carnage
Se confiant à la presse ce matin vendredi 8
janvier 2016 , le Directeur de l’information publique de la MONUSCO qui a tout
d’abord condamné à son tour ce nouveau carnage, CHARLES Antoine BAMBARA «
Nos unités sont à LUBERO dès que nous avons eu l’information, nous avons déployé
nos éléments dans la zone mais parce que l’attaque a eu lieu pendant la nuit
aux environs de 2h quand tout le monde était encore endormi nos forces sont
arrivées sur le lieu avec retard.
Inquiétude des autorités
locales et cri d’alarme de la population
Très inquiet de
la situation sécuritaire de son territoire, monsieur JOYI BOKELE a appelé sa
population et les services de sécurités à une vigilance car selon lui c’est un
carnage à condamner à la toute dernière énergie et que sa population cherche
tout moyen pour faire face à ces actes ignobles qui ont commencé par Beni et
arriver aujourd’hui à LUBERO.
En effet, cette
population fatiguée des tueries de tous les jours lance un cri d’alarme au Gouvernement
congolais et à la communauté internationale de lui venir en aide avant que le
pire n’arrive.
DANIEL Michombero
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